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Ouverture de la pêche en 1ère catégorie

Publié le 09/02/2024

Bien préparer son ouverture !

Ouverture de la pêche en 1ère catégorie : bien préparer son ouverture !

Chaque année, vous préparez votre ouverture et c’est le même casse-tête qui revient : que vais-je faire à l’occasion de l’ouverture ?

L’ouverture, c’est avant tout un évènement symbolique pendant lequel renouer avec les plaisirs simples de la pêche, le partage, la convivialité et cette atmosphère particulière au bord de l’eau prime davantage que le résultat. Ce moment privilégié amène d’ailleurs beaucoup de pêcheurs à en profiter pour changer leurs habitudes et organiser une journée ou un week-end spécial sur tous les plans. Pour tous ceux qui feront l’ouverture dans les Hautes-Pyrénées, qu’ils soient bigourdans ou qu’ils viennent d’ailleurs, voici quelques points essentiels à prendre en compte pour bien se préparer et se faire plaisir le jour J. Car n'oublions pas, si nous allons à la pêche, c'est bien pour attraper du poisson.

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1) Bien cerner l’offre de pêche disponible

Le premier réflexe lorsque l’on se penche sur l’ouverture, c’est tout d’abord le secteur géographique et particulièrement les types de parcours qui sont visés. Certains vont se focaliser directement sur une portion de rivière tandis que d’autres vont consulter toute la carte du département mais, dans les deux cas, bien cerner l’offre de pêche pour bien choisir son secteur sera essentiel.

Pour les Hautes-Pyrénées, l’offre de pêche pour l’ouverture est importante et se compose de :

  • 2500 km de cours d’eau d’une grande diversité : ruisseaux et torrents d’altitude, rivières de montagne, rivières de piémont, grandes rivières ou encore rivières de plaine, de tous les gabarits
  • 6 lacs de montagne à ouverture anticipée : Estaing, Tech, Artigues (parcours truite loisir), Payolle*, Avajan*, Genos-Loudenvielle* (*cotisation supplémentaire pour ces lacs)
  • 6 lacs de plaine de 1ère catégorie : Achella, Bieoues (parcours enfant -12 ans), Mauléon-Barousse, Rustaing (parcours truite loisir), Saint-Martin et Gayan

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A ces parcours, s’ajoutent bien évidemment les 69 parcours thématiques ayant des vocations et réglementations spécifiques. Ils permettent d’agrémenter l’offre de pêche et satisfaire ainsi tous les pêcheurs, selon leurs pratiques et leurs approches.

On y retrouve :

Les parcours truite loisir : https://www.peche65.fr/3754-les-parcours-truite-loisir-.htm

Les parcours No-Kill : https://www.peche65.fr/3760-les-parcours-no-kill-.htm

Les parcours enfants -12 ans : https://www.peche65.fr/3761-les-parcours-enfants-12-ans-.htm

Ces parcours sont d’une grande complémentarité puisque plusieurs modes de gestion sont réalisés, de la gestion patrimoniale à la gestion halieutique par empoissonnement. Chacun d’entre eux présente des avantages et des inconvénients selon ce que vous voulez pratiquer et nous vous invitons pour cela à bien les identifier pour mieux faire vos choix.

Voir l'image en grand A. BLANCHET - FDAAPPMA 65

Pour revenir sur les 2500 km de cours d’eau, qui composent l’essentiel de l’offre de pêche, une présentation simple et schématique vous permettra de mieux cerner ce réseau hydrographique important pour préciser votre sélection, notamment pour ceux qui ne connaissent pas le territoire ou qui souhaitent éviter les parcours thématiques.

Les Hautes-Pyrénées, ce sont trois grands bassins : Gave de Pau, Adour et Neste, mais aussi un département que l’on peut découper en 3 zones géographiques : la montagne, le piémont et la plaine. Ces deux approches de territoire sont complémentaires et constitueront votre première base afin de mieux assimiler la configuration du département, chacune ayant ses spécificités.

Naturellement, le découpage par bassin comprend la notion de bassin versant et vous orientera vers des rivières plus ou moins grandes d’un simple coup d’œil sur une carte. En revanche, les zones géographiques comportent des spécificités qui leur sont propres pour lesquelles nous allons vous apporter quelques précisions.

Tout d’abord, on notera des différences de fonctionnement des milieux qui vont influencer votre pratique. Votre technique de pêche et votre approche devront en effet s’adapter aux profils des rivières qui ne seront pas les mêmes en montagne qu’en piémont ou en plaine, du fait des facteurs climatiques et topographiques différents.

A titre d’exemple, deux ruisseaux de gabarit identique, l’un situé en haute montagne et l’autre dans le nord du département, ne pourront donc pas être appréhendés de la même manière.

Pour les Hautes-Pyrénées et pour chaque zone géographique, voici quelques éléments clés à prendre en compte dans votre recherche :

- En montagne : le climat y est rude, les eaux froides et la neige présente en altitude. Le réseau hydrographique est dense et la pente accentuée en raison du relief escarpé. Le torrent, caractérisé par ses écoulements dynamiques, représente une grande partie du réseau. Les courants et contre-courants sont nombreux, les vasques très présentes et les coups le ligne sont plutôt courts. A noter que, sur une rivière, la pente peut beaucoup varier avec des secteurs de plateaux et d’autres plus pentus. Les accès sont variables et les sorties de type « rando-pêche » s’y prêtent particulièrement bien.

- En piémont : le climat est moins rigoureux, le relief à cheval entre la montagne et la plaine, le territoire globalement très forestier, la présence de neige sur les têtes de bassins sporadique. La pente est encore assez marquée mais plus régulière qu’en montagne conservant des écoulements dynamiques. Bien que le réseau de rivières de piémont soit assez homogène en termes de gabarit et de pente, avec des largeurs plutôt moyennes, chacune possède des particularités qui lui sont propres.

- En plaine : la pente diminue nettement, les eaux se réchauffent davantage et le réseau de 1ère catégorie diminue avec de nombreux secteurs de transition 1ère catégorie/2nde catégorie. Les faciès d’écoulement et les courants sont plus laminaires favorisant les coups de lignes plus longs.

En résumé, plus vous vous rapprochez des cours d’eau principaux et de la plaine, plus la pente diminue, plus les cours d’eau s’élargissent et se réchauffent.

Voir l'image en grand Alexis BLANCHET - FDAAPPMA65

Avec tous ces éléments, comment affiner davantage la recherche ? Il existe trois outils incontournables : Géoportail, Google Maps et les cartes interactives du site internet de la Fédération. Géoportail offre de nombreux fonds de cartes mais les plus intéressants restent la vue aérienne et la carte IGN top25. Cette dernière est une référence et vous permettra d’obtenir des informations précieuses comme : l’accessibilité, le gabarit de la rivière, les pentes, l’environnement du cours d’eau, l’altitude, etc… Google Maps permet également d’obtenir une vue aérienne mais l’outil le plus judicieux reste StreetView. Un outil de visualisation de terrain, comme si vous y étiez. Il vous suffit pour cela de placer le personnage sur un pont ou sur une route qui longe un cours d’eau pour le voir en « photo ». Enfin, les cartes interactives du site internet vous permettent de visualiser les parcours de pêche, les réserves, les tailles légales de captures, les secteurs où l’asticot est autorisé, etc… Le meilleur moyen d’identifier les sites à privilégier ou à éviter.

En définitive, de bons outils complémentaires pour « prospecter » à distance vos parcours de pêche de l’ouverture et commencer à repérer les secteurs les plus favorables.

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Attention également aux dispositions réglementaires en vigueur dans les Hautes-Pyrénées. Il existe par exemple 3 tailles légales de capture pour les salmonidés, des restrictions du nombre de prises ou de techniques sur certains parcours et, si ces mesures ne devraient pas réellement peser dans la balance pour choisir votre destination, elles peuvent avoir leur importance pour éviter de gâcher ce moment important qu’est l’ouverture par manque d’attention sur la réglementation. Vous retrouverez toutes ces informations sur : https://www.peche65.fr/2468-reglementation.htm et https://www.peche65.fr/2489-arrete-prefectoral.htm

Et les populations de truites dans tout ça ?

Les Hautes-Pyrénées restent un département de référence pour la pêche de la truite et, bien évidemment, c’est en partie parce que les populations qui s’y trouvent sont attractives. D’une manière générale, les densités de truites sont élevées par rapport à bien d’autres départements avec tout de même des disparités d’abondance et de taille moyenne selon le gradient altitudinal.

En montagne : les abondances sont fortes, d’une valeur qui s’articule entre 200 et 400 truites pour 100 mètres de rivières (toutes tailles confondues). A contrario, les croissances sont faibles et les tailles moyennes modestes, et les poissons de 15 à 20 cm constitueront l’essentiel de vos captures, excepté sur les grandes rivières. Naturellement, en très haute altitude, les abondances diminuent puisque les conditions deviennent extrêmes (voir article du « Pêche 65 Le Mag N°5 » sur les populations de truite de haute montagne : https://www.peche65.fr/2486-revue-d-information.htm).

En piémont : les abondances restent bonnes, variant de 80 à 250 truites pour 100 mètres de rivières selon les secteurs. Les conditions étant plus favorables à la croissance, la taille moyenne est plus élevée qu’en montagne et les captures de poissons corrects plus régulières.

En plaine : les abondances sont là aussi variables mais sont significativement inférieures aux deux zones précitées. Ces secteurs où la température de l’eau augmente deviennent favorables aux cyprinidés rhéophiles (barbeaux/chevesnes) et la truite n’est plus l’espèce principale et c’est particulièrement vrai sur la partie ouest de la plaine. C’est différent sur le plateau de Lannemezan car les rivières bénéficient de l’apport de l’eau fraîche de la Neste d’Aure par le canal. Les abondances sont bonnes sur les parties hautes puis régressent au fur et à mesure vers l’aval.

Ces informations ne concernent évidemment que les poissons sauvages. En parallèle, les AAPPMA programment chaque année pour l’ouverture, une campagne d’empoissonnements dans les parcours thématiques ainsi que dans leur réseau de parcours à des endroits bien identifiés et facilement accessibles pour satisfaire tous les pêcheurs.

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2) Définir vos objectifs

Entre ceux qui souhaitent découvrir une nouvelle région entre amis, s’isoler dans un coin perdu, attraper la truite de sa vie ou se lancer un défi technique, vous ne choisirez bien évidemment pas les mêmes secteurs. C’est pour cette raison qu’il est important de se fixer des objectifs clairs pour éviter de s’éparpiller. Vos choix seront également conditionnés par le nombre de pêcheurs, le temps accordé pour faire l’ouverture, les techniques de pêche utilisées, le niveau technique et physique, etc… Les prendre en compte c’est faciliter sa préparation.

Le nombre de pêcheurs

A partir de deux pêcheurs, vous devrez vous organiser pour éviter de vous gêner et donc « partager » la rivière. Plusieurs options sont possibles : pêcher la même rive en alternance, pêcher chacun votre rive, vous séparer sur le cours d’eau ou former des groupes. Soyez également vigilants à la ou les technique(s) de pêche employée(s) qui peuvent venir contraindre certains choix par manque de compatibilité. C’est pourquoi, partir du principe que plus vous êtes nombreux, plus vous devez choisir un cours d’eau large pour satisfaire tout le monde est une bonne base mais ne doit pas être systématique.

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La durée de votre ouverture

Seul ou à plusieurs, faire l’ouverture la matinée du 9 mars uniquement ou prévoir 3 jours entiers de pêche n’aura pas la même incidence sur votre choix. Plus l’ouverture sera courte, plus le choix du site sera important. A l’inverse, bénéficier de plusieurs jours, c’est la possibilité de sélectionner plusieurs secteurs, plusieurs approches, etc… et varier ainsi les plaisirs. L’autre avantage, c’est celui de pouvoir ajuster votre ouverture grâce aux enseignements du samedi.

Le niveau technique

Il s’agit ici de votre niveau technique de base, qui comprend le lancer et la gestion de votre ligne et non pas votre qualité de pêcheur. Car avant d’attraper du poisson, votre ligne devra passer plus de temps dans l’eau que dans l’arbre d’en face. Par conséquent, une rivière où la végétation de bordure est dense, les écoulements nombreux et anarchiques et les souches nombreuses dans le lit du cours d’eau vous rendra la tâche difficile si votre niveau technique est trop juste. Pensez donc à évaluer votre niveau avec quelques critères simples qui auront une influence sur vos lancers et sur votre gestion de ligne : la lecture des courants (vitesse, direction, profondeur), la gestion du lancer (puissance, précision, discrétion), la gestion de l’environnement, l’anticipation des trajectoires (vent et courant) pendant le lancer et l’animation, l’identification des zones à risques (souche, racinaire de bordures, etc…). En conclusion, plus vous vous sentez limité par rapport à ces critères, plus judicieux sera de s'orienter vers des secteurs facilitant la pratique (accessible, dégagée, etc…).

Voir l'image en grand FDAAPPMA 65

Le niveau physique

Cela peut paraître surprenant de parler de condition physique pour la pratique de la pêche mais la pêche de la truite, qui plus est en rivière, peut s’avérer exigeante pour progresser au bord d’un cours d’eau encombré, dans des gorges ou sur des galets glissants lorsque votre condition n’est pas en adéquation avec les nécessités du parcours. Naturellement, les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap vont s’orienter vers des parcours faciles d’accès et adaptés à leur situation, comme les lacs par exemple. Pour ceux qui sont en capacité de marcher, il faut tout de même veiller sur votre capacité physique, votre souplesse et votre équilibre dès lors qu’il s’agira de traverser un cours d’eau puissant sur un lit de galets glissants ou de parcourir une grande distance au milieu des branches, des ronces et des barbelés. Si cela est moins vrai en début de saison en raison de l’enneigement, votre niveau physique est également une donnée importante lorsqu’il faut enchaîner quelques heures de marche sur un sentier pentu en montagne. Il n'y a d'ailleurs rien de plus frustrant que de tout préparer et se retrouver embarqué dans une situation difficile où vous passerez plus de temps à vous déplacer qu'à pêcher.

L’objet de l’ouverture

Enfin, la question la plus importante, mais aussi la plus vaste : qu’est-ce que vous cherchez en priorité pour l’ouverture ? S’il s’agit du dépaysement, la montagne reste l’incontournable et bénéficie en plus d’un réseau particulièrement diversifié de profil de rivières. Si votre objectif, c’est le poisson trophée, les grandes rivières comme la basse Neste ou le bas du Gave de Pau par exemple sont tout indiquées. Bien évidemment, il existe bon nombre de possibilités pour autant de réponses et c’est bien ça la richesse de la pêche en 1ère catégorie dans les Hautes-Pyrénées. Bien se focaliser sur cette question, c’est bien déterminer votre choix. Et si vous en avez plusieurs, les hiérarchiser contribuera à faire les choix les plus appropriés.

C’est d’ailleurs un exercice qui peut s’avérer difficile et dans ce cas, il ne faut pas hésiter à bénéficier d’un peu d’aide et n’hésitez pas à contacter votre Fédération de pêche.

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3) Régler les derniers détails

Dans la pratique de la pêche, on parle souvent des détails mais ils ont leur importance.

Le premier, ce n’est pas la météo du jour mais le débit. C’est-à-dire le volume d’eau qui coule dans la rivière. Bien sûr, le débit et la météo sont liés mais le débit le jour de l’ouverture aura beaucoup plus d’importance sur la pêche que la météo le jour J. C’est pourquoi nous vous conseillons de vérifier les deux en parallèle pour vous donner une idée globale de l’état des cours d’eau pour l’ouverture. S’il pleut le jour de l’ouverture ou s’il pleut toute la semaine qui précède, l’impact sur le débit et sur la pêche seront différents. Jeter un œil quelques jours avant l’ouverture jusqu’à la veille au soir vous permettra d’éviter les mauvaises surprises, d’anticiper sur votre approche technique, de régler certains montages et de se projeter sur un autre coin de pêche si nécessaire.

Pour les débits, le site « Vigicrue » reste la référence : https://www.vigicrues.gouv.fr/

Il vous suffit de sélectionner le bassin hydrographique et une station de contrôle pour visualiser les tendances, par intervalle de quelques dizaines de minutes à plus d’un mois. Attention à l’interprétation, les Hautes-Pyrénées sont un département où l’hydroélectricité est très présente et vous pouvez observer des variations chroniques régulières de débit qui correspondent à l’exploitation des centrales.

Côté météo, la petite astuce consiste à consulter plusieurs sites ou applications pour comparer les données et avoir une tendance plus précise. Encore une fois, vérifiez la météo régulièrement jusqu’à la veille de l’ouverture pour assurer le coup. Parmi les plus connues, nous pouvons citer :

https://meteofrance.com/previsions-meteo-france/hautes-pyrenees/65

https://www.meteociel.fr/

https://www.meteoetradar.com/

https://www.meteoblue.com/fr/meteo/semaine/tarbes_france_2973385

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Notons également que dans les Hautes-Pyrénées, l’accès en véhicule à certains sites de pêche peut être interdit pour des raisons de sécurité en raison de l’enneigement et des risques d’avalanche (Tech, Estaing, Rioumajou, etc…). Pour connaître l’état de circulation du réseau routier, vous pouvez vous rendre sur le site suivant : https://inforoute.ha-py.fr/

L’équipement, ça compte énormément ! Techniquement, vous n’en avez pas besoin pour pêcher et attraper du poisson, mais sans lui vous pouvez rapidement être limité dans votre approche, votre prospection ou pour assurer le coup lorsqu’il s’agit de mettre le poisson au sec ou le faire repartir dans de bonnes conditions. Le premier, c’est ce que vous allez enfiler. Chaussures de marche, bottes, cuissardes ou waders, faites le bon choix. En montagne, proche d’un ruisseau, les chaussures de randonnées (qui plus est hautes et étanches) peuvent largement suffire. En revanche, dans un cours d’eau moyen ou grand, le wader sera tout adapté pour traverser, longer ou même pêcher dans l’eau. Essayez donc de bien définir les besoins et partez du principe que qui peut le plus, peut le moins, sans rentrer dans l’excès. N’oubliez pas au passage de bons vêtements adaptés à la météo et à la pratique.

Pour le reste, il s’agit d’accessoires qui peuvent s’avérer bien utiles comme : les lunettes polarisantes, la casquette, l’épuisette et la pince. D’ailleurs, en ce qui concerne les lunettes, outre leur faculté première à supprimer les reflets de la surface de l’eau, elles vous permettent de protéger vos yeux lors d’un fort ensoleillement ou lorsque votre montage revient brutalement vers vous après un accrochage. Après une journée entière de concentration au bord de l’eau, vous apprécierez cet avantage.

Voir l'image en grand Denis LACROIX

Enfin, nous terminerons cet article par le fameux plan B. L’ouverture est un moment particulier et probablement celui où vous rencontrerez le plus de monde au bord de l’eau puisque vous ne serez pas les seuls à l’avoir préparé. De plus, selon les conditions hydrologiques et météorologiques, vous pouvez vous retrouver dans une situation qui n’était pas réellement celle envisagée ou un résultat de pêche décevant. C’est pourquoi, nous vous conseillons de définir un plan de repli qui vous permettra de rebondir et d’éviter de rester sur votre première option alors qu’avant même d’avoir commencé à pêcher, elle semble compromise.

Dans cette continuité, faire preuve d’adaptations à toutes les situations que vous pouvez rencontrer peut s’avérer bien utile. L’option consistant à disposer de deux techniques de pêche par exemple peut, dans certains cas, vous sauver la mise.

Dernière astuce pour l’ouverture : le créneau horaire. En mars, le printemps n’est pas encore bien installé. Les conditions sont variables d’une année à une autre, mais les eaux restent froides en cette saison et profiter des moments les plus chauds de la journée est généralement le plus judicieux. De plus, beaucoup profiteront de ce créneau pour « casser une bonne croûte » entre amis, ce qui vous laisse le champ libre pour pêcher. Si vous avez décidé de vous faire ce genre de plaisir gustatif, rien ne vous empêche de le décaler d’une heure ou deux.

Voir l'image en grand Laurent MADELON - FNPF

Naturellement, cet article n’a pas vocation à choisir pour vous les meilleurs secteurs pour l’ouverture ou pour toute une saison. Cela reste votre choix et nous souhaitions simplement vous accompagner dans votre démarche de préparation en vous apportant quelques éléments de réflexion qui peuvent s’avérer bien utiles pour cet évènement traditionnel qu’est l’ouverture.

Nous vous souhaitons à toutes et à tous une ouverture pleine de bons moments et de belles scènes de pêche pour marquer le début d’une saison 2023 inoubliable !

Hautes-Pyrénées, Pêchez Nature !

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